mardi 29 avril 2008

Labels bio : le point de vue de Ngub Nding - Pharmacien

Nous abordons régulièrement la question des labels cosmétiques sur notre blog. Pour compléter nos articles, nous avons souhaité avoir la vision d’un cosmétologue très impliqué dans les cosmétiques bio : Ngub Nding, du bureau d’Etude EPHYLA3.

Oanisha : Bonjour Ngug Nding, pour commencer, pouvez-vous nous présenter votre activité en quelques mots ?
NN : Je suis pharmacien de formation et Directeur du bureau d’étude EPHYLA 3.
La vocation d'EPHYLA 3 est de proposer des alternatives innovantes pour développer des produits cosmétiques naturels et biologiques de qualité. EPHYLA 3 intervient aux différentes étapes du projet : définition de concepts produits, sourcing, sélection d'actifs, formulations naturelles et biologiques, fabrication à façon.

Oanisha : Qu’est ce qu’un label bio en cosmétique ?
NN : Un label cosmétique sert à assurer au consommateur que le produit est conforme à une charte spécifique. Les labels bio attestent d’une certaine proportion de produits issus de l’agriculture biologique dans les ingrédients. Ces proportions peuvent varier suivant les labels.

Oanisha : Existe-t-il un organisme de certification public ?
NN : En France pas encore. Cette idée est en cours de développement au niveau européen.

Oanisha : Quels sont les différents labels que l’on peut trouver en France ?
NN : On peut trouver différents logos sur les produits cosmétiques distribués en France. Les plus courants sont :
Ecocert est un label et une société de certification privé qui propose la certification cosmétique écologique et biologique depuis la fin de l'année 2002.
Cosmebio et Cosmeco sont des labels régis par deux chartes qui certifient respectivement les cosmétiques biologiques et écologiques pour la première et écologique pour la seconde.
BDIH est lié à une une charte lancée en 1996 par la fédération allemande des industries cosmétiques.
Le label Nature & Progrès est géré par une association qui regroupe des producteurs et des consommateurs de produits biologiques.

Oanisha : Un label bio est-il un gage de qualité pour un produit cosmétique ?
NN : Comme dit précédemment, un label atteste d’une certaine proportion de produits issus de l’agriculture biologique dans les ingrédients. D’autres critères de qualité comme la qualité de l’eau utilisée ne sont pas systématiquement pris en considération dans les différentes chartes.
Compte tenu de la proportion d’eau présente dans les formulations, elle est rapidement apparue comme un élément stratégique pour atteindre les pourcentages minimum d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. L’eau n’étant pas un produit agricole, on lui substitue volontiers des hydrolats et autres eaux florales (issus de la distillation des plantes aromatiques et donc constitués d’eau distillée et de molécules aromatiques hydrosolubles). La quantité d’eau dans un hydrolat pourrait nous inciter à nous préoccuper de son niveau de qualité.

Oanisha : Que penser des cosmétiques qui se disent naturels mais ne sont pas labellisés ?
NN : Il faut d’abord rappeler toute l’utilité des labels bio pour le consommateur; il lui assure un certain niveau de naturalité des produits.
Ceci dit, si ces chartes constituent des repères utiles pour les industriels, il est important de souligner qu’un certain nombre de marques, non labellisés, vont plus loin dans leur démarche qualitative : éco conception globale, commerce équitable, efficacité des produits, …
Les labels « issus de l’agriculture biologique » sont des outils utiles mais ne doivent certainement pas être perçu comme une finalité.

Oanisha : Comment le consommateur peut-il trouver de bons produits naturels non labellisés ?
NN : Les produits qui se disent naturels ou bio hors labels ne doivent pas hésiter à communiquer efficacement sur la réalité de ce qu’ils font.
Ils s’inscrivent dans le cadre d’une consommation plus exigeante et plus responsable.
De fait, plus le consommateur demandera une information objective et exhaustive sur la démarche des marques, plus il sera aisé de juger de la qualité d’un produit.
Par ailleurs, on peut souhaiter que de plus en plus de revendeurs s’impliquent dans ces démarches qualités en exigeant des marques plus de transparence et en participant à l’effort d’information des consommateurs. C'est donc à ces derniers que pourrait incomber le rôle de conseil auprès du consommateur pour l'orienter.

Week-end cocooning - 3 et 4 mai

Si je vous dis : Massage, détente, coiffure au naturel, aromathérapie ... ça vous tente ?

Alors Rendez-vous pour notre week-end Cocooning : Samedi 3 mai et dimanche 4 mai 2008 de 12 h à 19 h chez June, la marque de la Melting Mode.

Oanisha vous invite à partager 2 jours de détente et de convivialité pour toute la famille. Ce sera l'occasion d'essayer nos produits mais aussi de vous faire coiffer (tresses et dreadlocks) ou encore de vous faire masser par les petites mains expertes de Manu (Masseuse).

Espace June Shop - 13 Villa Saint-Michel - Paris 18ème
M°La Fourche ou Guy Moquet
http://www.myspace.com/juneshop

lundi 28 avril 2008

Rencontres Ephémères : les 31 mai et 1er juin 2008

Et de 4 ! La prochaine édition des Rencontres Ephémères est prévue pour les 31 mai et 1er juin prochains à l'Espace Kiron. Alors à vos agendas !

Flyer des Rencontres Ephémères 31 mai et 1er juin 2008


4ème Edition de la saison du salon de la création et de l'entreprenariat multi-ethnique

Le salon "Rencontres Ephémères" s'installe à l'Espace Kiron,
10 Rue de la Vacquerie à Paris dans le 11ème,
les 31 mai et 1 juin 2008.

Entrée Gratuite

Un parfum de vacances flotte dans l'air... Pour cette édition estivale, le voyage commence à l'espace Kiron et les rencontres éphémères mettent le cap sur la MIX-CITE.
Les exposants vous recevront à l'espace Kiron pour des rencontres résolument engagées. Venez
découvrir des matières biologiques, des créations éthiques, de la récup' et du handmade !
Une vingtaine d'exposants se réunissent pour vous faire découvrir leurs univers teintés d'ici et d'ailleurs.

  • Mode :June, Do___, Zenka influence, Funky Soul Addict, Debaz...
  • Accessoires : DiviNéa, Rajul Paris, Debaz, Toubab à Paris ...
  • Art et culture : Zag, Sébastien Maquin, Arno, Mokitani...
  • Beauté, bien être : Oanisha, saki relaxo,...
Une programmation à découvrir pour celles et ceux qui aiment se démarquer et qui apprécient le travail de qualité.

Contacts
Pour entrer en contact le collectif ? Une seule adresse : staff@rencontres-ephemeres.com

Et pour être tenu informé :
Myspace : http://www.myspace.com/rencontres_ephemeres
Site : http://www.rencontres-ephemeres.com/

Contacts Presse: Samantha, presse@rencontres-ephemeres.com

Si vous souhaitez annoncer l'évènement sur vos blogs, vos sites web et les forums, je vous laisse le code à copier / coller :

<a href="http://i194.photobucket.com/albums/z186/Oanisha/REflyer_juinR.jpg" target="_blank"><img src="http://i194.photobucket.com/albums/z186/Oanisha/RE-mars-flyer-face.jpg" alt="Rencontres Ephémères - Salon de la création et de l'entrepreneuriat multi ethniques" border="0" /></a>


!!! Nouvelle expo en solo à compter d'octobre 2009 :
LIVING COLORS, l'Expo anti-grise mine !!!

vendredi 25 avril 2008

Nneka, de Warri à Hambourg

Mais qui est cette fille qui affiche si fièrement sa tignasse frisée ?

La nouvelle égérie d'Oanisha ?
Euh non c’est Nneka ! Tu ne connais pas ? Et bien il n’est jamais trop tard pour le faire…

Née en 1981 d’un père architecte Nigérien et d’une mère Allemande, cette jeune chanteuse quitte son Nigéria natal à l’âge de 19 ans pour étudier l’anthropologie et vivre pleinement sa passion pour la musique en Allemagne. Ses influences reflètent aussi son enfance au Nigéria que ses cinq dernières années passées en Occident. Inspirée d’artistes tels que Fela Kuti, le légendaire Bob Marley aussi bien que les rappeurs contemporains Mos Def, Talib Kweli, Mobb Dep ou encore Lauryn Hill, et nous pond des merveilles soul teintés de hip hop, de reggae et de trip hop avec une bonne dose de militantisme.

Depuis sa première apparition en France début 2006 à l’occasion de la sortie de son premier album « Victim of the truth », Nneka a attiré un public de plus en plus large séduit par son naturel et ses paroles vraies et engagées notamment sur le Nigéria et l’Afrique en général et son climat politique très instable : « Le premier exportateur africain de gaz et de pétrole reste l’un des pays les plus pauvres du Golf de Guinée. Il faut dire que les grandes entreprises pétrolières occidentales n’aident pas vraiment à promouvoir une exploitation plus juste et plus équitable pour les populations du Delta du Niger. » Nneka est bien placée pour en parler car elle l’a vécu, donc elle en parle.

Pour la sortie de son nouvel album « No longer at ease » cette semaine, Nneka est en tournée en Europe et j’ai eu la chance d’assister à son concert le 17 avril au Trabendo (complet un jour après avoir eu ma place !).
Bilan ? Totalement séduite !
Avec sa masse de cheveux déployés joliment autour de son visage, son vieux jean et son T-shirt jaune trop grand, Nneka n’a pourtant rien eu à envier aux divas sophistiquées car du style et de la voix elle en a…et du sens de l’humour aussi !

Le public a apprécié chaque morceau de son nouvel album chanté aussi bien en acoustique qu’avec les musiciens et en a redemandé, elle était touchée et nous aussi…

Il n’y a pas de doute Nneka est une chanteuse à suivre, et si vous n’avez pas eu la chance d’entendre sa voix suave en live et bien sachez qu’elle est en tournée dans plusieurs villes de France et sera de retour à Paris en octobre à l’Elysée Montmarte.

En attendant vous pouvez toujours regarder ses clips et une vidéo en live que j’ai filmé lors du concert :

Clip de Uncomfortable truth



Clip de Africans



Live de Running Away



Nneka on myspace

Forum du commerce equitable

Si comme moi vous comptiez y passer, je vous rappelle que le forum se tiendra aujourd'hui, vendredi 25 avril et demain samedi 26 avril à la Cité des Sciences et de l'industrie. Donc pas tout le week-end !!!

Le catalogue d'Oanisha est déjà en grande composé de marques travaillant selon les principes du commerce équitable : Scenethik, Daynà, Amazonia Preciosa (Surya Henna) mais aussi Ikken. Mais qui peut le moins peut le plus. Je vous réserve quelques surprises éthiques pour les prochaines semaines.

D'ici là, donnez du sens à vos achats ! Faites vous vraiment plaisir avec des produits de qualité et soutenez les entrepreneurs et associations qui travaillent à plus d'équité dans le commerce : L'Eden de Lalo, Guayapi Tropical, Bayadère, La vie devant soie, les baskets Veja, Le Douanier Vert...

Petit plus aux grands effets : il y aura un pôle tourisme équitable pour préparer des vacances de rêve au bon goût de justice !

mardi 22 avril 2008

Stagiaire chez Oanisha - Part 1

Vous aviez lu l’article qui annonçait mon arrivée chez Oanisha ? Et bien voilà l’article qui inaugure ma participation au blog !

Oui, c’est donc moi Araki la stagiaire, celle dont on entend parler depuis trois semaines (déjà ?!), et qui accompagne le quotidien d’entrepreneur de Tess et de Fred (euh, pas à plein temps bien sûr)…

Je vais pendant 5 mois partager avec vous ma vie de stagiaire et plus précisément vous parler de mes missions, de mon point de vue sur la boîte et l’entreprenariat, de mes coups de cœur, tenter d’aborder de nouveaux sujets, enfin, tenter à mon tour de faire vivre le blog et de vous faire plaisir….

1ère mission : A la recherche d’accessoires

Après m’avoir briefé plus en détails sur la boîte, ses enjeux et ses projets, Tess et Fred m’ont demandé de faire un diagnostic de la boutique en ligne et de leur faire part des axes à améliorer.
En étudiant le site de long en large et en travers, j’ai constaté de mes yeux d’experte (hum…) et de cliente potentielle par la même occasion, que le catalogue d’accessoires n’était pas suffisamment fourni.
Me voilà donc partie pour une recherche de fournisseurs d’accessoires !
Très relax, je me suis dis que la mission allait être très simple, et qu’en deux jours tout au plus j’aurais bouclé ma tâche pour passer à autre chose… Que nenni !
Voilà trois semaines et ce n’est toujours pas bouclé, mais pourquoi ? Aurais-je surestimé la rapidité des relations B to B ? Sûrement, mais pas seulement…

En recherchant les accessoires je suis principalement partie du fait que tout le monde n’utilise pas les mêmes accessoires pour leur cheveux et que notre catalogue n’en offre pas suffisamment vu la multitude de besoins que peuvent avoir les client(e)s. J’ai donc pensé à en proposer plus mais surtout à innover et à rechercher des accessoires utiles mais auxquels les concurrents n’auraient peut être pas pensé…

Rien de plus simple…

Et bien j’avais tout faux !

Je n’avais pas pensé à la démarche éthique et écolo de Oanisha à laquelle Tess et Fred sont intransigeants, forcément ça complique un peu les choses …
J’ai du faire attention :

  • au choix des matières : plutôt naturelle (pourquoi pas du bois certifiés FSC) mais pas d’accessoires jetables ou à courte durée de vie.

  • à la provenance de ses accessoires : OK la Chine c’est pas cher, mais c’est loin et il faut surtout en commander de TRES grosses quantités, bref pas l’idéal pour une petite société comme la nôtre. On a donc été cherché chez nos voisins Européens et ce n’est pas plus mal.

  • aux prix et à la qualité : Comme je le disais acheter en gros permet d’économiser les coûts mais pas forcément de faire en fonction de la taille de notre entreprise. Et sachant qu’on est plus dans une optique de qualité, j’ai privilégié le rapport qualité prix, l'innovation, la simplicité d'utilisation et la durée de vie des articles. (NON aux dents du peigne qui se cassent dès qu’une boucle fait de la résistance !)

  • et bien sûr à l’esthétique des accessoires : en plus d’être utiles, s’ils peuvent décorer notre salle de bain ou faire joli dans notre sac à main ça ne fait pas de mal …
Bon je ne vous en dirais pas plus, j’espère au moins que cette quête d’accessoires sera fructueuse et que vous en verrez la couleur dans la future rubrique « accessoires » de la boutique avant fin août…

Et vous quels sont vos accessoires fétiches ? Qu'utilisez-vous pour chouchouter vos cheveux ?

Le badge "Je sais pas je suis stagiaire" mais aussi "Fermé le lundi, Revenez demain" et "Powered by Tourette" sont est en vente chez Ptikado

jeudi 17 avril 2008

Le Nègre fondamental

En fin d'après-midi, j'écrivais un article sur l'évolution de la manière de nommer les écologistes. C'était un article drôle et léger sur le pouvoir des mots. Cet article attendra bien quelques jours.

Ce soir, c'est un tout autre mot qui occupe mon esprit. Un mot qui me met mal à l'aise depuis que j'ai conscience de la couleur de ma peau : il s'agit du mot "Nègre".

"Nègre, je suis et nègre je resterai !" clamait haut et fort Aimé Césaire.

Avec son camarade Léopold Sédar Senghor, le théoricien de la Négritude fait d'une insulte un étendard pour la dignité et l'égalité de peuples, pour un nouvel humanisme.
C'est par le langage que les intellectuels de la négritude font éclater le carcan colonialiste.
Sartre définira la négritude comme : « la négation de la négation de l'homme noir ».

La pensée et la poésie de Césaire ont nettement marqué les intellectuels africains et noirs américains en lutte contre la colonisation et l'acculturation.

Aimé Césaire s'est éteint aujourd'hui à l'âge de 94 ans dans la ville qui l'a vue naître et dont il fut le maire et le député pendant 48 ans.


Emballage vert

Vendre -et consommer- des cosmétiques bio ou naturels c'est bien, mais nous essayons également d'avoir une approche éthique et responsable globale. Je ne vous dis pas que l'on y arrive tout le temps et sur tous les aspects de la vie de notre petite entreprise, loin de là, mais c'est quelques chose que nous gardons constamment à l'esprit.

Pour l'emballage de nos de commandes, nous touchons au but :

  • Boîtes postales recyclables fabriqué au minimum avec 75 % de papier recyclé
  • Callage (flo-pack) biodégradable et compostable fabriqué à partir d'amidon de maïs ou recyclé (nous ré utilisons celui des colis de nos fournisseurs)
  • Ruban adhésif emballage écologique en papier (merci à Un bureau sur la terre)
  • Bon de livraison imprimé sur papier recyclé
  • Flyers fabriqués par des prestataires labellisés "Imprim'Vert"
Ca ne va pas changer la face du monde, mais si ça peut y contribuer ne serait qu'un petit peu, c'est déjà ça.

Amazônia Préciosa est de retour

Depuis quelques mois, l'approvisionnement des produits de la marque Amazônia Préciosa connaissait quelques difficultés ; tout est désormais rentré dans l'ordre.

Ce retour s'accompagne d'un changement important : les produits bénéficie désormais du label bio Ecocert.

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les prix des produits sont en baisse.

Vous pourrez ainsi retrouver sur Oanisha les produits les plus appréciés en provenance directe du Brésil :

mercredi 16 avril 2008

Orange comme j'aime


Camille est de retour avec un album en anglais "Music Hole". Le site web de "Le Fil" était une merveille. Celui de Music Hole est encore plus riche de découvertes avec une interview en anglais so funny.

Camille on myspace

Le orange ne lui va pas bien !

Sur le stand Lush au salon Planète Durable, Araki et moi, sommes tombées sur un vendeur qui ressemblait à ça !

Il portait une perruque afro orange. Ses collègues devaient également en porter avant notre arrivée car dans un coin du stand, étaient posées trois autres perruques noires.

Le bonhomme avait l'air fier de lui, souriait, plaisantait avec les clientes.

Il a eu la mauvaise idée de nous saluer. Nous portions toutes les deux l'afro.

C'est tombé comme un couperet :

"Votre perruque, là ! C'est pas une bonne idée ! C'est pas heureux !" lui ai-je lancé vertement.

Il nous a regardé, interloqué, l'air de ne pas comprendre. Puis l'information s'est frayée un chemin jusqu'à son cerveau, malgré l'épaisseur de sa chevelure clownesque.

" Mais ... heu .... Ooooo ... Désolée !" a-t-il essayé avec un geste d'apaisement. Devenu rouge tomate, il s'est posté dans notre dos pour éviter notre regard et a attendu notre départ du stand pour retirer sa perruque.

Ce n'était pas une marque de racisme car il n'y avait pas d'intention de nuire. C'était plus un choc culturel. Pour lui, l'afro signifie la fête, le disco ou les clowns. Pour moi, porter l'afro est un acte militant, un geste quotidien, un vrai plaisir et un attribut de beauté.

En revanche, les entreprises doivent apprendre à tenir compte des "minorités ethniques" dans leur communication afin d'éviter les malentendus. Cela passe sans doute par le recrutement de personnel d'origines divers. Diversity is the key !

Qu'en pensez-vous ? Faut-il en rire ? Faut-il s'en indigner ?
Nous avons fait les deux quasiment en même temps. Et vous, comment auriez-vous réagi ?

mardi 15 avril 2008

Salon Planète durable du 10 au 13 avril 2008

Dans la foulée de la semaine du développement durable, la thématique verte a joué les prolongations avec Planète Durable, le premier - à dire qu'il est le premier - salon grand public dédié 100% à l'éco-consommation.
"Planète Durable, Rendez-Vous incontournable pour apprendre à consommer mieux et plus intelligemment et à dénicher toutes les ressources écologiques à notre disposition."
Présenté comme ça on s'attend à quelque chose de révolutionnaire avec des nouveautés à chaque coin de stand ... ben on se trompe. Je me suis rendue avec Araki porte de Versailles vendredi après-midi et notre bilan fut mitigé.

La vraie nouveauté consistait avant tout à faire coexister des visions du monde autrefois antagonistes. "Pour garantir une sélection en cohérence avec la thématique du salon, un comité d'Ethique, constitué d'experts reconnus (Novethic, Mouvement Vraiment Durable, Graines de Changement, Ernst & Young, France Nature Environnement, Comité 21) atteste de la valeur ajoutée sociale et/ou environnementale des offres présentées sur le salon sur la base d'une charte." lit-on sur le catalogue du salon. (La charte des exposants)

Je fréquente régulièrement les salons éthiques. La programmation de Planète Durable était, à mon goût, trop inégale et hétéroclite pour qu'il en sorte des lignes directrices cohérentes. L'impression générale était déroutante avec côte à côte des associations militantes (Greenpeace, France Nature Environnement ...) et des multinationales (Siemens, BMW, PSA ... ). C'était pas raccord tout ça. Les organisateurs expliquent leur positionnement ainsi : "C'est clair qu'on ne fait pas un salon baba-cool. On n'est pas dans la décroissance. Notre approche de l'écologie, c'est le progrès, pas la culpabilisation. On a des exposants comme Monoprix, Weleda ou BMW, qui va présenter sa nouvelle voiture a hydrogène."

Voici dans le détail mes impressions en tant que visiteur.

Côté mode et textile : Je n'ai qu'une chose à dire. La récupération textile n'est pas synonyme de moche ou ringard ! Comme vous pourriez en douter après avoir vu ce stand, je vous invite à découvrir les guêtres et les mitaines de By Mutation. Je n'ai pas trouvé les exposants représentatif de l'originalité de la mode éthique. J'aurai voulu voir Poulpiche par exemple.

Côté design : Planète Durable a vraiment innové avec une exposition slow design originale.

Côté cosmétique : Rien de neuf sous le soleil si ce n'est la présence enthousiasmante de Lush ! Les compos de Lush ne sont pas exemptes de conservateurs chimiques, ce qui exclu la marque des évènements bio. N'en déplaise aux ayatolas des labels bio, les Naked products de Lush répondent à un problème environnemental considérable : celui des déchets ménagers. Les Naked products changent profondément les modes de fabrication et de consommation.
Le plus c'est qu'il n'y a pas de moins : zéro frustration zéro prix prohibitifs. Les produits sont fun et sexy en plus d'être économiques. Je suis fan d'un concurrent, c'est grave docteur ?!!

Côté loisir : En exclusivité mondiale, Planète Durable dévoilait le "Green Dance-floor", une piste de dance qui récupère l'énergie des danseurs et la transforme en électricité pour éclairer les spots.
"Une solution pour clubber durable" conçu par . La première piste était cassée ?!! Trois gamines hystériques s'acharnaient sur la second au rythme de la tektonik (voir l'article). C'était sans compter Mondotek !

Côté professionnel : Bye bye Raja, bonjour Un bureau sur la terre (voir l'article)

Côté transport : Après ma mésaventure en Vélib', je découvre les bicycles électriques de Holland bikes et de Velocito. J'ai zappé les stands Siemens, BMW et PSA ... à tord ?

Côté média : j'ai enfin une liste intéressante de média éthique à vous proposer. Presse papier, web TV, l'info circule ! (voir l'article).

Le salon proposait un parcours Grenelle de l'environnement. Sur chaque stand, une signalétique spécifique et judicieuse expliquaient avec pédagogie en quoi l'offre de l'exposant était "Grenelle compatible".

Depuis une quinzaine de jours, le développement durable est hyper médiatisé. Chaque acteur de l'économie y va de son offre "verte" : banque, grande distribution, média... Toutefois, j'hésite à me réjouir de la récupération de la déferlante écolo par les entreprises "conventionnelles".
D'un point de vue purement pragmatique, il est indispensable que le secteur conventionnel se convertisse à un mode de production plus éthique pour accélérer le mouvement. Une majorité de consommateurs n'a pas (encore) accès au réseau de distribution éthique. Et pourtant l'heure tourne. Le réchauffement climatique, les crises alimentaires, la gestion de l'eau n'attendent pas.
Le débat sur la responsabilité citoyenne des entreprises est plus que jamais d'actualité. C'est une société entière qu'il faut reconstruire.
L'offre de produits et de services durables est aujourd'hui réservée à une élite économique ou informée, ne devrait-elle pas être accessible à tous ?

Planète Durable est-il une grande machine à laver plus vert (Taper 1), une belle utopie (Taper 2) ou un lieu de consensus pour monde plus durable (Taper 3) ?
Pour voter, laisser un commentaire.

vendredi 11 avril 2008

Un trio de créatrices chez Bayadère

Elles continuent leur petit tour de France ! DiviNéa, Zenka Influence et Do ___ exposaient la semaine dernière au PEAH à Lyon.

Ce week-end, elles sont de retour à Paris. Le trio fait étape chez Bayadère, la boutique d'Annick.

D'origine sri lankaise et française, Annick est passionnée de voyage et d'exotisme. Dans sa boutique, proche du canal Saint Martin, on trouve du linge de maison aux couleurs vives pour fêter le retour du soleil (Enfin !!!). Le tout est réalisé en commerce équitable par des artisans du Sri Lanka.

Le trio de créatrices donnera une touche africaine et urbaine à la boutique le temps d'un week-end.





Samedi 12 avril de 11h00 à 21h00
Dimanche 13 avril de 11h00 à 19h00

Cocktail prévu le 12 avril dés 17h30
(J'y serai et vous ?)

BAYADERE
23, rue Louis BLANC
75010 PARIS - m° Louis Blanc ou Jaurés

mercredi 9 avril 2008

Solidarité noire et entrepreneuriat

Hier soir, mon petit tour hebdomadaire du web afro-caribéen m'a conduit sur Ananzie.fr. L'édito de la rédaction daté du 7 avril 2008 raconte l'attaque en règle dont a été victime le portail de l'Afro Life Style la semaine dernière.

"Commençons cet edito par une nouvelle peu réjouissante. Le jeudi dernier, soit le 3 avril, le site Ananzie a été la cible d’un piratage informatique qui a perturbé et perturbe encore son fonctionnement à ce jour. Si les réparations effectuées permettent une navigation à peu près correcte sur nos pages, il se peut que vous constatiez certains bugs, et dans ce cas, merci de nous les signaler. Une plainte a été officiellement déposée et elle vise les collaborateurs d’une certaine agence spécialisée dans l’évènementiel « Afro », à laquelle nous avons refusé un partenariat, et dont le cheval de bataille est : « les Noirs doivent apprendre à travailler ensemble, et arrêter de se marcher sur les pieds » Vous trouvez cela surréaliste ? Eh bien c’est exactement le sentiment que nous ont inspiré des agissements d’une telle bassesse. La justice tranchera, mais pour nous, il n’est plus besoin de faire la preuve que nous sommes nos pires ennemis…."

Je me dois aujourd'hui de relayer le légitime coup de gueule d'Ananzie. J'ai moi aussi entendue ces belles paroles accompagnées d'un sourire amical puis d'un coup de couteau dans le dos venant "d'une soeur" selon l'expression consacrée.

Les Noirs doivent apprendre à travailler ensemble, et arrêter de se marcher sur les pieds ...
ou encore Les noirs doivent être solidaires ...
mais aussi La beauté noire n'existe pas sans entraide ...
sans oublier Les noirs doivent acheter 100% Noir c'est-à-dire dans des entreprises tenues par des noirs etc... etc...

Comme je l'ai raconté dans un précédent poste, mon expérience dans le milieu afro ne fut pas moins "surréaliste" au début et a bien failli me décourager. Et puis, j'ai fait des rencontres plus constructives. Aujourd'hui, je m'efforce d'être une rencontre constructive pour d'autres.
Je m'explique mal ce comportement carnassier. La convoitise sur le marché noir, le besoin de reconnaissance, la conviction de pouvoir faire mieux que les autres, d'être la personne providentielle peuvent-il expliquer ces comportements ?

Il y a tellement de choses à faire, d'emplois et de richesses à créer. Il y a tellement de compétences et de talents qui ne demandent qu'à s'exprimer et qui n'attendent qu'un petit coup de pouce pour se lancer.

Dans mon secteur d'activité par exemple, toute une filière est à construire. De plus en plus souvent, de jeunes entrepreneuses viennent me demander conseil pour se lancer notamment dans le domaine de la coiffure. Pourquoi n'y-t-il pas (plus) de salons de coiffure afro et naturel en France ? Où se former correctement ? Où trouver les produits adéquats pour travailler en salon ? Comment créer sa marque ? Quelles sont les règlementations ?

Après presque 2 ans de démarche entrepreneuriale, nous sommes convaincus, Fred et moi, de l'importance d'un réseau professionnel fort. On ne peut pas tout faire, il faut trouver des partenaires. Nous nous impliquons donc avec bonheur dans plusieurs réseaux : créateurs, entrepreneurs du web et communauté afro-antillaise et bien d'autres ... L'échange nous rend créatifs et réactifs !

Et vous ? Comment encaissez vous les coups bas ? Comment avez-vous choisi de travailler ? En solo ou en réseau ?

mardi 8 avril 2008

Le beurre et l'argent du beurre

On présente très souvent le beurre de Karité comme LE secret de beauté des femmes africaines ... un secret mal gardé et éventé depuis longtemps.
Le Karité est devenu un des ingrédients les plus utilisés dans l'industrie occidentale, dans la cosmétique et depuis peu dans l'agroalimentaire (Chocolat). Je vous invite à jeter un oeil dans votre salle de bain ou dans votre sac pour constater qu'il entre dans la composition d'une majorité de vos cosmétiques sous son nom latin Butyrospermum parkii.

Alors comment expliquer que l'un des composants incontournables de la cosmétique rapporte si peu à ceux qui le produisent ? Quelle est la valeur réelle du Karité ?

Pour évaluer objectivement la valeur d'un produit ou d'un service, il faut tenir compte du temps nécessaire à sa fabrication, de la pénibilité du travail, des ressources et des savoir-faire nécessaires pour le produire. Donc concrètement :
Pour fabriquer 20kg de beurre de Karité il faut 100 kg d'amandes séchées soit plusieurs centaines de kilos de fruits.
La cueillette des fruits ne laisse rien au hasard :
Tout d'abord, la récolte doit être menée rapidement. En effet, si les fruits sont laissés trop longtemps au sol, la germination commence : cela réduit la contenance en huile des amandes et augmente leur acidité.
De plus, il faut manipuler les fruits avec précaution car les fruits écrasés ont tendance à moisir.
Une fois la récolte terminée, la préparation doit intervenir immédiatement. S'il n'en est pas ainsi, en raison des humidifications et des séchages successifs en période de pluie, les amandes moisissent rapidement.

Récolte des fruits : Les fruits sont ramassés de façon sélective selon leur degré de maturité et leur bon état.
Dépulpage : Cela consiste à éliminer la pulpe qui entoure le noyau contenant l’amande.
Traitement à la chaleur : Une élévation volontaire de la température à différentes étapes du procédé, surtout pour l'écrasement manuelle, pour stabiliser les amandes, empêcher leur rancissement et limiter l’attaque des micro-organismes.
Décorticage/Broyage: Les amandes sont débarrassées de leurs coques et écrasées. Un traitement à chaud permet de faciliter l’extraction de la matière grasse qui est alors fluide. Son environnement vitaminique est entièrement conservé qu'avec d'autre mode d’extraction. Il est important de mettre en avant sa méthode d’obtention par pression compte tenu des nombreux beurres solvants qui sont sur le marché.



Programme Kuru Kofe au Burkina Faso

solution commerce équitable.

Les prix sur le marché sont injustes et ne reflètent pas le travail fourni. Les intermédiaires (importateurs, acheteurs) fixent les prix et gardent la majorité du profit. Les productrices n'ont pas le pouvoir de négocier les prix. Elles méconnaissent le marché et ne peuvent défendre la valeur de leur travail.





L'exemple d'une filière équitable du Karité entre le Mali et le Québec (Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke et la société d'Agri gestion Delapointe)


Karité Delapointe
Association Transfair Canada - Equiterre - Oxfam

lundi 7 avril 2008

L'Oréal et Estée Lauder lancent leur label Bio : OASIS ...

Il y a quelques semaines un collectif d'associations a publié un communiqué de presse qui dénonçait la confiscation des valeurs de l'écologie, du développement durable et du bio par les grandes marques. Nous en avions d'ailleurs parlé il y a peu.

Pratiquement au même moment, l'Oréal, Estée Lauder et une trentaine d'autres sociétés de l'industrie de la cosmétique annonçaient la création d'un label bio : OASIS (Organic and Sustainability Industry Standards). OASIS est présenté comme le premier standard américain bio de l'industrie de la beauté et du bien être. Même si les promoteurs d'Oasis reconnaissent l'existance du label USDA NOP, ils considèrent que ce label -soutenu pas le Ministère de l'Agriculture- est destiné à la nourriture et est inadapté aux cosmétiques. Sans juger de la qualité intrinsèque de ces 2 labels, on pourrait, si nous faisions preuve de mauvais esprit, se poser des questions sur la crédibilité d'un label soutenu et établi exclusivement par des industriels (sans participation de consommateurs, de professionnels de la santé, ou d'organismes publiques) par rapport à un label mis en place par un organisme public.

L'Organic Consumers Association ne semble pas convaincu par ce nouveau label et considère que "... La norme OASIS est non seulement inutile mais encore délibérément trompeuses pour les consommateurs de produits biologiques ...".

Les deux principaux leaders de ce groupement (
Estée Lauder et l'Oréal) étant des multinationales, il est probable qu'ils essayeront à plus ou moins long terme d'étendre la couverture d'Oasis au monde entier.

L'auto-partage, la solution écologique et économique pour vos déplacements urbains

Depuis la "mort prématurée" de ma Yaris, j'ai décidé de changer radicalement mes habitudes en matière de transport.

Je vous rassure, je ne vais pas vous conseiller de passer au tout vélib'. Ma première et unique fois en vélib' fut tellement humiliante que je vous mentirais en vous ventant les mérites de ces machines infernales !
Tout le monde me doublais même dans les descentes. Tout le monde ! Y compris un mec galbé comme une allumette qui draguait au téléphone comme s'il était tranquillement installé dans son canapé. La honte absolue.
Je suis arrivée en retard à mon rendez-vous, en nage, complètement épuisée, avec une angoisse : "Est-ce que j'ai mis assez de déo ce matin ?"

Bref, à moins d'être en bonne condition physique le vélib' n'est pas forcément la bonne solution pour le quidam.

Comment faire alors pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres pollutions atmosphériques liées aux transports urbains ?

Personnellement, le métro et le RER sont redevenus mes moyens de transports privilégiés comme quand j'étais étudiante.

On ne va pas se mentir, une voiture peut-être bien utile parfois. Le secret est de connaître quelques bonnes formules comme le co-voiturage ou encore l'auto partage.

Ma troisième idée simple et concrète pour passer à un mode de vie durable est donc l'auto partage .


Le principe est très simple : louer à l'heure votre voiture uniquement quand vous en avez besoin. Par exemple, pour aller faire vos courses, pour déménager, pour aller dîner chez des amis ou rendre visite à maman en banlieue.

La prestation comprend la location du véhicule, l'essence et l'assurance. Il suffit de réserver le véhicule de votre choix sur internet et de passer le récupérer sur l'une des nombreuses stations parisiennes.
Vous pouvez changer de véhicule à votre convenance et selon vos besoins (personnels ou professionnels).
Fred et moi, nous sommes abonnés chez Caisse commune. Leur parc automobile est constitué de Twingos, Clios, Kangoos ou Yaris. Nous sommes entourés de stations donc c'est très pratique. C'est bien sûre écologique et très, très, très économique. Plus d'entretien, plus d'assurance, plus de problème de stationnement ni de PV.

Sur Paris, trois opérateurs bénéficient du label « autopartage Paris » de la ville de Paris : www.caisse-commune.fr, Mobizen et Okigo.
Wikipédia - Liste des villes françaises bénéficiant de ce service
A consulter aussi le site de France Autopartage

vendredi 4 avril 2008

Le rêve ne nous a pas quitté

Le 4 avril 1968, Martin Luther King était assassiné. C'était il y a quarante ans. Son rêve ne nous a pas quitté.

« "Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, j'ai tout de même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain."
« Je fais le rêve qu'un jour, cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : “Nous considérons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux.”
« Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la Géorgie, les fils des esclaves et les fils des propriétaires d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
« Je fais le rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, désert étouffant d'injustice et d'oppression, soit transformé en une oasis de liberté et de justice.
« Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd'hui !
« Je fais le rêve qu'un jour juste là-bas en Alabama, avec ses racistes vicieux, avec son gouverneur qui a les lèvres dégoulinantes des mots interposition et annulation; un jour juste là-bas en Alabama les petits garçons noirs et les petites filles noires puissent joindre leurs mains avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et sœurs.
« Je fais ce rêve aujourd'hui.
« Je fais le rêve qu'un jour chaque vallée soit glorifiée, que chaque colline et chaque montagne soit aplanie, que les endroits rudes soient transformées en plaines, que les endroits tortueux soient redressés, que la gloire du Seigneur soit révélée et que tous les vivants le voient tous ensemble.»
Discours du 28 août 1963, jour de la Marche vers Washington pour le travail et la liberté.

Pour la première fois, un métis afro-américain a une chance de devenir le président de tous les américains. Barack Obama est âgée de 46 ans. Son père est kenyan et sa mère américaine.

jeudi 3 avril 2008

Viens dans mon dressing, dimanche 6 avril.

Dimanche 6 avril 2008
11h à 20h - 3€

Viens dans mon dressing! Mode in Music est une alternative concrète au fatal dimanche sous la couette ayant lieu plusieurs fois par an.

Pour cette 6ème édition, Naiah s'est associé à l'évènement.

33 stands de jeunes créatrices & fashionistas vidant leur dressing au son de djs sets stylés : (ACCESSOIRES : Accessoires 2 Maud, Chapeau Perché, Dame Pivoine, Malo Rocks. BIJOUX : Les Bijoux de Julie, Linapoum, Lolita Pompadour, My own private fan club, Objet Trouvé, Véronique Aubrun, Zinat. DECO/LINGE MAISON : La Cerise sur le gâteau. MAROQUINERIE : J comme Thérèse, La petite maroquinerie. VÊTEMENTS : Amano Louis, Greenplanet, June, L’atelier d’une Fée, L’initiée, Lucas Dutertre, Morgane Porthault, Please don’t, Pretty Box.)

Une offre actuelle de vêtements, bijoux et accessoires à prix atelier, des séries limitées, des pièces uniques, du vintage et du commerce équitable.

Viens dans mon dressing! et Oanisha vous réserve une petite surprise à l'entrée !

RDV au Salon des Miroirs : 13, passage Jouffroy Paris 9ème / M° Grands Boulevards

Le Slow Design, vous connaissez ?

Voici ma deuxième idée pour changer en douceur vers un mode de consommation et de fabrication durable.

Depuis plusieurs mois, j'ai envie de partager avec vous mon enthousiasme pour une nouvelle façon de penser notre déco d'intérieur : le Slow design. Le Slow design propose une réflexion sur nos modes de vie et nos rythmes de consommation à travers l’esthétique.

Le Slow design fait écho au mouvement international "slow food", né en Italie dans les années 80 face à la culture fast-food. Le slow food soutient la biodiversité et les traditions culinaires. Le slow design associe le même type de valeurs à la création d’objets et de meubles contemporains.(Elle) En 2004, l'anglais Alastair Fuad-Luke théorise le concept dont voici les grandes lignes :

  • Création opposée à l’idée de « rapidité » de l’industrialisation. Les objets slow sont uniques ou en édition limitée, le plus souvent faits à la main.
  • Recyclage de matériaux, Récupération
  • Utilisation de matériaux encourageant le développement durable.
  • Utilisation de techniques traditionnelles.
  • Elaboration simple.
Ana Goalabré, la créatrice de la webshop Bientôt Demain a diffusé le concept de Slow design en France. Voici quelques unes des brillantes idées trouvées chez elle :

Les clés USB en bois de OOMS


La malette en bois "Kaku" du designer Japonais Takumi Shimamura

Les pots en silicones de la New Yorkaise Paula Hayes

Les créations des suédois Tim Alpen, Erik Björk and Mattias Karlsson /ny svensk slöjd

L'Uovo de Brindi (Eco-design et produits responsables) est un petit oeuf ethique acceuillant les fleurs de saison. Sa surface matte permet d'écrire et de délivrer de jolies mots doux ainsi que de réaliser de surprenants plans de tables. (vendu chez Homology - La French touch déco design)
Pour en savoir plus et se faire plaisir sur la toile :
Decology (webshop et blog "Homology")
Design boom (Webshop et blog)
Les incontournables : 5.5 Designers
A suivre de (très) près : les luminaires conçus avec des matériaux industriels de récup de Sébastien Maquin (contact et photo en ligne prochainement)

mercredi 2 avril 2008

Rien ne se perd, tout se recycle

Pendant la semaine du Développement Durable, je me suis engagée à vous donner 7 idées concrètes et simples qui peuvent faire la différence.

Peut-être avez-vous déjà remarqué que d'une commande à l'autre chez Oanisha, les gaufres de calage sont différentes (vertes, blanches, beiges). En fait, nous utilisons le calage de nos fournisseurs pour expédier certaines commandes. Optimisation !!! Optimisation !!!

Côté carton d'emballage, je n'ai pas trouvé d'autre solution que les cartons recyclables de Raja.

Cet après-midi, Gil Grillo, l'un des fondateurs de la marque Daynà, m'a parlé d'une initiative vraiment intéressante de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris. Recherchant du polystyrène ou du papier bulle propre pour emballer ses commandes professionnels, Gil s'est inscrit sur ce site.

Concrètement, il s'agit d'un site web permettant aux industriels de donner ou de récupérer des déchets divers pour les recycler ou les revaloriser.

"Parce que les déchets des uns sont souvent la matière première des autres", le site www.bourse-des-dechets.fr propose aux entreprises un service de publication d'annonces d'offres et de demandes de matériau afin de faciliter les échanges entre entreprises.

Les déchets proposés vont des matières organiques (bois, déchets verts etc ...) aux déchets industriels (construction, démolition, métaux, plastiques - caoutchouc, verres, papiers ...) en passant par les déchets textiles (chutes de tissus, de cuirs, de fourrures ...), sans oublier les déchets informatiques et électroniques.

Le site est avant tout dédié aux professionnels. L'inscription est gratuite ainsi que la mise en relation avec les annonceurs, donc aucune raison de s'en priver et de faire circuler l'info auprès des "décideurs" de votre connaissance.

Le P.E.A.H : Le Rendez-vous de la création lyonnaise

Depuis septembre 2005, chaque saison, un Objet Volant Non Identifié traverse le ciel lyonnais. Le P.E.A.H (prononcez 3,14159265 ou "Pi" pour faire plus court) prend ses quartiers au Passage Thiaffait.

P.E.A.H ! un nom pas si étrange que cela. Les 4 initiales symbolise les 4 saisons de création Printemps, Eté, Automne, Hiver.

Organisées par l'association du même nom, le festival de mode est soutenu en autre par le Village des Créateurs, la ville de Lyon et l'Université de la Mode et est au fil des éditions devenu un évènement incontournable de la vie des modeuses lyonnaises.

S'inspirant des "ventes à la londonienne", le P.E.A.H mélange avec fantaisie et bon goût différentes formes de créations. "Sortir de sa boutique", "Se faire connaître", "vendre ses créations" sont les principaux leitmotivs.
Les ingrédients d'une virée shopping réussie sont réunis une vingtaine d'exposants en provenance de plusieurs régions de France, des animations musicales, des performances, un espace brunch, une exposition artistique. De quoi passer un moment de découverte et d'échange.

Prochaine édition, ce week-end ! Samedi 5 avril, Zenka Influence et Do line seront de la partie ainsi que DiviNéa. (J'ai confié à DiviNéa un petit cadeau pour vous ...)

mardi 1 avril 2008

Du 1er au 7 avril - Semaine du Développement Durable 2008

Consacrée cette année à la production et à la consommation durables, la 6ème édition de la Semaine du développement durable se tiendra du 1er au 7 avril 2008 partout en France et sur le net !

L'édition est d’ores et déjà un succès avec 2648 initiatives inscrites au programme officiel et près de 10 000 manifestations sur l’ensemble de la semaine.

A l’occasion de son lancement, Jean-Louis BORLOO, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, a souhaité faire de cette semaine la « semaine du passage à l’acte », invitant chaque Français à faire au moins un geste durable par jour. Il a rappelé la nécessité, après les engagements du Grenelle Environnement, de proposer aux Français des solutions simples et concrètes pour adapter leurs comportements quotidiens aux exigences environnementales.

"Nos modes de production et de consommation ont une portée directe sur le développement durable : lorsque nous achetons un produit, nous achetons aussi les conditions de travail de ceux qui produisent, les conditions de fabrication, d’évolution et de destruction du produit, et donc leur impact sur la planète et sur l’être humain." (...)
A chaque fois que nous rentrons dans un magasin, nous votons ». Lors de nos achats, nous pouvons privilégier des produits plus respectueux de l’environnement (quantité d’emballage, mode de production, provenance géographique…), des produits fabriqués dans des conditions sociales acceptables (rémunération au juste prix, conditions de travail…). Face aux enjeux sociaux et environnementaux de notre siècle, nous devons passer à l’acte et consommer autrement."

Je vous propose de découvrir sur le blog d'Oanisha, chaque jour de cette semaine, une manifestation de la fabrication et de la consommation durables : des exemples dont s'inspirer, des idées à piquer avec plaisir, des contacts et des adresses pour (é)changer.

Viens chez moi, j'expose chez mon voisin - Samedi 5 avril

Ce samedi 5 avril, première édition de la vente privée "Viens chez moi j'expose chez mon voisin".

Intimiste et conviviale, l'expo-vente vous permettra de découvrir autour d'un verre des créateurs engagés dans la mode éthique.

Au programme :
ñanduti - Un été en Automne - L'EDEN de LAL'O - TEORICO - By mutation - Lili l'a dit - GEAI

Rendez-vous au 57, Rue des cascades - entre Belleville et Ménilmontant- de 11h à 20h
Métro Jourdain - Bus 26/96

Marseillïte aigüe


Marseille, c'est trop bien !

Les (bons) souvenirs méritent d'être partagés, vous êtes d'accord avec moi ? Donc voici quelques photos de notre week-end à Marseille.

J'adooore cette ville ! Les façades et les volets sont jaunes, anis, turquoises ... ça change du gris parisien. En une demi heure, on change complètement d'univers entre la Cannebière, le quartier typique du Panier et les Goudes.

La lumière, le ciel bleu, la mer et la garrigue, la bonne bouffe ... un petit paradis ?


Nos adresses coup de coeur
La pâtisserie d'Inès, des macarons en veux-tu, en voilà ! En plus c'est bon et c'est beau ! (Inès - 93 Rue de Paradis - 13006 Marseille )
Chez Loury, La bouillabaisse c'est pas ringard, c'est délicieux ! Je ne mangerai plus jamais de sauce rouille industrielle.)
Le Polikarpov, Un bar bien sympa à l'ambiance soviéto-post-punk

Avis aux marseillais !!!
Quelles sont vos bonnes adresses éthiques ? Où faire la fête à Marseille ?
Y-a-t-il des salons de créateurs du type Rencontres Ephémères ou Viens dans mon dressing ?