Le réseau se tisse
En me lançant dans le projet Oanisha, je me suis sentie très isolée car il n'y a pas d'entrepreneur ou de patron parmi mes proches. Les codes de l'entrepreneur et encore plus ceux du patron me sont complètement inconnus. Mes études littéraires puis ma formation technique ne m'ont pas préparé à cette fonction de dirigeant.
Du coup, je suis à la fois fière de mener ce projet et complexée - ben oui ! - par mon manque d'expérience en leadership. Ce mélange de doute et d'euphorie est difficile à gérer émotionnellemment surtout quand la charge de travail et les décisions urgentes s'accumulent. Je m'appuie beaucoup sur mon associé, Fred. Son opinion plus rationnelle et pragmatique me permet de prendre de la distance avec les évènements. Ensemble, nous avons cherché à intégrer des réseaux d'entrepreneurs avec plus ou moins de succès. Après les mauvaises rencontres des débuts, notre route a croisée celles de professionnels beaucoup plus proches de notre philosophie d'entreprise.
J'ai très envie de vous présenter ces personnes, et tout particulièrement les nombreuses créatrices, porteuses de projet et entrepreneuses afro-françaises naturelles que je croise : la créatrice de bijoux Divinéa, Swanee, Rachael Hampton de la marque Rajul Paris, Cynthia de la boutique en ligne Gingerlily, Anasthasie Tudieshe (dans le rôle de l'interviewer interviewé), Prisca de la marque de streat wear Funky Soul Addict, Julie et Nelly de Juneshop, Syra de la marque Poulpiche, Nicole du magasine Pilibo ... et Michelle !!! ... et bien d'autres.
Laissez votre commentaire
Enregistrer un commentaire