mardi 19 décembre 2006

Faire du business autrement

Il est des personnes qui bousculent allègrement les idées reçues. Anita Roddick, fondatrice de The Body Shop est de celle là. Citons en vrac :

  • Une entreprise doit se faire connaitre par la publicité : The Body Shop est devenu une des première société européenne sans jamais avoir eu recours à l'achat d'espace publicitaire.
  • Engagement politique et entreprise ne font pas bon ménage : The Body Shop a, depuis sa création, conduit de nombreuses campagnes en matière de respect des droits de l'homme ou de protection de l'environnement
  • La création et la gestion d'entreprise est un métier et demande, à ce titre, des compétences spécifique : Anita Roddick, professeur d'histoire de formation, n'était pas, sur le papier, la plus à même de créer et développer une entreprise internationale.
Plus généralement, Anita Roddick démontre qu'il est possible de faire du business autrement, de sortir des sentier battus et des fausses évidences, de réconcilier affaires et éthique. L'aventure de The Body Shop est racontée par Anita Roddick dans "Corps et âmes" publié par Graines de changement.

vendredi 8 décembre 2006

Trouver une banque ou trouver un banquier ?

Lorsque l'on est créateur d'entreprise, trouver une banque n'est pas toujours chose aisée. Lorsque l'on créé une société de service, sans besoin de financement ou de service particulier, cela peut se révéler assez simple. Quand en revanche l'activité nécessite des compétences un peu pointues en commerce international par exemple, du financement et qu'en plus elle implique des besoins en fond de roulement, les choses peuvent se compliquer.

Pour sélectionner les banques avec qui on souhaite travailler, on va naturellement essayer, au travers de leur site web, de leur communication, de trouver celles qui sont le mieux en adéquation avec notre projet. Cette approche est tout à fait pertinente mais, il ne faut pas non plus oublier qu'une banque n'est pas forcément un ensemble homogène : il y a des agences professionnelles et des agences entreprises, des petites et des grosses, des agences juste créées et d'autres installées depuis longtemps et surtout vous n'aller pas vendre votre projet à une banque, ni même à une agence, mais à un conseiller clientèle ou à un directeur d'agence.

Pour trouver le bon interlocuteur dans la bonne banque ; celui qui saura comprendre votre projet et vous accompagner, rien ne vaut les conseils et recommandation d'un réseau. Vos amis, des entrepreneurs déjà établi, votre expert comptable, votre avocat, des réseaux du type France Active, la Chambre de Commerce et d'Industrie ... les sources ne manquent pas pour vous orienter vers la bonne personne.

mercredi 15 novembre 2006

Micro crédit

Depuis l'attribution du prix Nobel de la paix 2006 à Muhammad Yunus pour la création de la Grameen Bank, on a beaucoup parlé du micro-crédit et c'est très bien !

Le micro crédit n'est pas réservé aux institutions financières ou aux associations, tout le monde peut prêter de petites sommes à des porteurs de projet notamment grâce au site Kiva. Ce site met en relation des projets sélectionnés par des ONG avec des prêteurs. Une très belle initiative !

Parce que la pauvreté et l'exclusion ne sont pas réservées aux seuls pays du tiers monde, le micro crédit se développe en Europe de l'est et de l'ouest depuis les années 80.

En France, l'ADIE (Association pour le droit à l'initiative économique) permet aux demandeurs d'emploi, aux allocataires du RMI et à tous les exclus du système bancaire classique de créer leur entreprise et surtout leur propre emploi. "La France est un des pays d’Europe où la microfinance est le plus développée en nombre et volume de prêts. La quasi totalité de l’activité est réalisée par l’Adie et son réseau qui a effectué plus de 36 000 prêts entre 1989 et 2005, pour un montant total d’un peu moins de 100 millions d’Euro. En 2005, environ 6 700 prêts totalisant plus de 18 Millions € ont été faits." (sources site de la micro finance en Europe)

samedi 11 novembre 2006

Le bon moment pour immatriculer l'entreprise

A partir du moment où l'entreprise est officiellement immatriculée, un certain nombre de frais commencent à courir. Les gestionnaires avisés conseillent donc souvent de créer la société le plus tard possible, au moment où les premiers revenus tombent. Ce conseil est a priori plein de bon sens ... en théorie du moins.

Avant de réellement débuter sont activité, une société devra conclure un certain nombre d'accord ou de contrat avec des fournisseurs ou des partenaires. Pour ces fournisseurs, une société qui n'a pas encore de siret peut être suspecte (il peut s'agir d'un concurrent qui cherche des infos). D'autres contrats peuvent mettre du temps à se mettre en place (avec la poste par ex.). Sauf pour une société de service pur, il semble donc illusoire de vouloir immatriculer sa société au dernier moment.

L'immatriculation constitue le premier objectif de tout créateur, mais c'est aussi le point de "non retour" avant lequel il serait plus confortable d'avoir quelques garanties (accord de fournisseurs, commandes de clients). Ces garanties sont cependant difficiles a obtenir en phase de création, il faut donc à un moment donné se jeter à l'eau et faire en sorte que le reste suive.

jeudi 9 novembre 2006

Oanisha ?

En swahili, oanisha signifie "ce qui procure l'harmonie". Ce nom résume parfaitement les valeurs que nous avons souhaité mettre dans notre petite entreprise :

  • Pour nos clients : proposer des produits qui respectent leur intégrité physique et leur identité.
  • Avec nos fournisseurs : établir une relation équitable et sereine
  • Pour nos collaborateurs : fournir des conditions de travail épanouissantes

Une aventure qui commence ...

Depuis plus d'un an nous travaillons à la création d'une boutique en ligne de cosmétiques pour cheveux bouclés, frisés et crépus.

Pendant cette année, nous avons découvert ou appris énormément dans des domaines très variés. Nous avons rencontré des personnes et des situations qui ont boostées notre motivation ou au contraire l'ont entamées. Nous nous sommes souvent remis en question, avons doutés, contournés des obstacles, trouvés des solutions et nous voilà aujourd'hui sur la dernière ligne droite.

Sur ce blog, nous voulons partager nos coups de coeur et nos coups de gueule, nos bons tuyaux, nos réflexions, nos envies, bref tout ce qui constitue l'univers d'Oanisha.