Mon Afrique : entre pessimisme et optimisme
La guerre civile embrase le Kenya. Le génocide se poursuit au Darfour. Le pillage du sous-sol angolais s'organise chaque jour un peu plus. Les nouvelles qui nous parviennent d'Afrique sont marquées par une violence récurrente et une injustice institutionnalisée.
N'y a-t-il rien d'autre en Afrique ?
Frédéric Taddéi recevait dans son émission Ce soir ou jamais "Spéciale Afrique" de mercredi dernier un plateau d'intellectuels et d'artistes africains : Léonora Miano, Alpha Blondy, Nimrod, Boniface Mongo Mboussa, Paul Heutching, Jean Paul Ngoupande, Baloji et Sedou Abatcha. Malgré leurs divergences sur les questions économiques, les invités de Taddéi s'accordaient sur un point : le traitement convenu et volontairement alarmiste de l'information africaine. Comme si le quotidien des africains n'étaient fait que de conflits armés et de famines. Cette mauvaise image de l'Afrique a fini par démobiliser l'opinion publique internationale, par enclaver le continent noir et par marginaliser ses populations.
Living Darfur - Mattafix - Clip
envoyé par urlov
A force de voir ces images de guerres et pauvreté, on oublie que l'Afrique et sa diaspora peuvent rayonner et parler d'universalité elles aussi.
le Roi Lion : Il vit en toi
envoyé par jeansanteuil
Le roi Lion est un joli cliché à la sauce américaine mais il a au moins le mérite d'apaiser mon coeur et de faire rêver mes neveux comme ont pu le faire Kirikou ou encore Siméon et Sarafina en leurs temps.
Le filtre du regard des africains et des artistes met en perspective l'actualité brute. Je préfère voir des africains monter un spectacle sur l'exil (Bintou Were, Un Opéra du Sahel) plutôt que regarder pour la ième fois un reportage comptant les morts en mer. Le livre d'Ishmael Bea est bien plus constructif que tous les reportages sur les enfants soldats qui (ne) passent (pas) aux JT.
Et vous, êtes vous afro-optimiste ou afro-pessimiste ?
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