mardi 9 novembre 2010

Le second souffle

Je cours, je galope, je cavale ... plusieurs fois par semaine, depuis bientôt deux ans. La course à pied est devenu mon nouvel exutoire, sans doute au dépend de ce blog. Je dois être en pleine phase d'introspection. A la recherche d'un second souffle ?

Pour améliorer ma foulée et éviter les blessures (inévitables), je décortique sur Youtube les vidéos de marathons m'inspirant des champions tel qu'Haile Gebreselassie. Comment place-t-il ses bras ? Quel est l'angle de ses jambes ? Comment il attaque le sol avec son pied ? ... OK. ça ne remplace pas les conseils d'un coach professionnel mais on peut apprendre deux trois trucs sur internet. Par exemple : il faut courir sur le midfoot - l'avant du pied- plutôt que sur les talons, c'est à dire ma foulée naturelle qui m'a valu une double tendinite d'Achille. Je me suis bousillé les pieds et ça fait un mal de chien ! La seule vue d'une paire de talons me donnait envie de hurler.

Hier soir, je visionnais cette vidéo de Haile Gebreselassie et de Paul Tergat. L'arrivée du 10 000 m à Sidney en 2000. Et ça a fait tilt.



Je me dis que finalement, ce qui est exaltant dans la vie, et dans l'entrepreneuriat par la même occasion, c'est la compétition. Cette énergie partagée entre les compétiteurs, c'est le véritable moteur. Est-ce que Gebreselassie, l'ethiopien et Tergat, le kenyan auraient couru aussi vite chacun de leur côté ? Est-ce que cette course aurait été aussi intense ? sans doute que non. C'est l'esprit de compétition qui fait que l'on se surpasse.

En 4 années d'exercice, la concurrence n'a jamais été aussi rude dans vente de cosmétique bio en ligne et dans les curlshops françaises. Nous avons vus des boutiques en ligne concurrentes apparaître pour disparaître presque aussi tôt. Je ne m'étendrais pas sur les nombreuses copies d'Oanisha. Mais globalement, les e-boutiques sont de meilleurs qualités, l'offre est plus grande (même si elle n'est pas toujours légale), les services également sont plus intéressants. J'ai bien envie de croire que c'est un signe de bonne santé du secteur. Toutes ces expériences éparses vont stimuler le marché. A nous de profiter de cette dynamique et de nous démarquer intelligemment pour rester en tête du peloton.

Mais avant d'être une compétitrice, je vais essayer de rester une passionnée et une obstinée, en continuant à prendre mon pied en sortant des sentiers battus : Pourquoi pas en courant nu pied comme Abede Bikila. Oh my god ! j'ai déjà la plante des pieds en feu ...



Va savoir ce que le barefoot running pourrait faire naître comme idée folle pour Oanisha.

5 commentaires:

Unknown a dit…

Oanisha, est une boutique avec une longue vie devant elle...

C'est un beau concept que d'offrir des produits soigneusement choisis , à l'éthique irréprochable " bon pour l'homme, quelque soit ses origines, sa culture, ses traditions, bon pour l'environnement'.
Des produits conformes à la législation en vigueur dans le pays...
Peu d'entreprises concurrentes peuvent se targuer de cela...

Tous les éléments sont là pour que la course soit achevée avec brio. Le starting étant parfait...

Beaucoup copié? certes...mais pas égalé...

Un plaisir de te lire Tess.

Tess a dit…

Swanee,

Je vois de plus en plus de cosmétiques non déclarés à l'Afssaps être vendus sur internet Pourtant les soins capillaires made in USA sont loin d'être aussi naturels qu'ils l'annoncent : la marque "leader" pour les curlshop annonce des formulations à base d'"émollients naturels, des hydratants naturels Bio", mais en regardant de plus près, on trouve aussi du phenoxyethanol, des PEG...
Et la DGCCRF appréciera les faux labels bio !

En fait, la dénomination - funky ou sexy - du produit prend le pas sur la formulation. C'est dommage. Quand j'ai commencé le no poo, c'est justement le côté décriptage des formules qui m'a séduite. Il fallait faire la chasse aux silicones ... un sujet pour un prochain article ?

Unknown a dit…

Je ne sais ce que font les institutions...Aucun contrôle internet en tout cas...

J'hallucine, de ce qui est importé...même les produits capillaires pour bébé...
" un fabricant qui créé pour des enfants noires et métissées des produits de soin, n'est pas au dessus des lois, il doit s'y conformer au même titre que les autres fabricants...une véritable concurrence déloyale,encouragée par l'importateur demandeur"...

Quand je vois la législation à suivre pour vendre aux US en tant que fabricant français..c'est hallucinant l'inégalité... la facilité qu'une marque américaine détient pour être vendu en France, grâce à l'aide de ces sociétés importatrices...
Des sociétés aux concepts intéressants...ça aurait été mieux si fait dans la légalité,une vrai concurrence loyale.

Ces importateurs ignorent l'envers du décor de la fabrication des dits produits...

Il y a pourtant de quoi faire en France avec les gammes existantes "safe" contrôlées de façon drastiques...

LaManouchka a dit…

Je suis d'accord avec Swanee, Oanisha est bien trop spéciale pour être égalée. Quand je pense Oanisha, je pense engagement, ouverture et luxe (!), on ne retrouve pas ce doux mélange ailleurs.

Gambatte Tess-chan !

Tess a dit…

Hello Manuela,
J'espère que tu vas bien.
Dōmo arigatō gozaimasu !
Merci pour tes encouragements !